Publié dans Economie

Palettes pour exportation - Le groupe TSFM diversifie sa clientèle 

Publié le mercredi, 01 juillet 2020



Solution en temps de crise. Face à la propagation actuelle de la pandémie de coronavirus dans le pays, plusieurs entreprises se retrouvent en arrêt. Cet arrêt impacte également sur les activités de leurs partenaires. Pour le groupe TSFM par exemple, actif dans la construction de palettes et d’éléments de palettes dédiés à l’exportation, les activités sont actuellement au ralenti. « Notre principal client, opérateur dans le secteur minier, a suspendu toutes ses activités pour une durée indéterminée. De ce fait, il nous faut aujourd’hui trouver d’autres secteurs et diversifier ainsi notre clientèle. Nous ne pouvons pas rester à attendre que tout redémarre. Il faut trouver des solutions pour que notre entreprise puisse rester active malgré cette crise » a expliqué Andry Ranaivo Rajaonarison, gérant du groupe.

Ainsi, le groupe TSFM souhaite fournir des palettes aux exportateurs de litchis. « La saison ouvrira bientôt. C’est pourquoi, nous mettons déjà à la disposition des opérateurs des produits de qualité respectant les normes sanitaires NIMP 15 (Normes internationales de mesures phytosanitaires). La norme NIMP15 vise à éviter la dissémination de nuisibles pour les végétaux. En effet, si les emballages ne sont pas traités, des organismes nuisibles peuvent se répandre dans plusieurs pays à travers le monde. Les traitements selon la norme NIMP 15 permettent notamment d’éviter la propagation des insectes. Nos clients recevront ainsi des palettes traitées et montées », rajoute-t-il.
A Madagascar, les besoins en palettes atteignent notamment les 70 000, soit 45 000 pour Ambatovy et près de 20 000 pour l’exportation de litchis. L’usage du reste est très diversifié.

Opérant dans le pays depuis plus d’une vingtaine d’années, le groupe TSFM est actif dans plusieurs secteurs comme la pneumatique ou encore la vente de matériels de construction. Mais sa grande spécialité reste le traitement de bois. Aujourd’hui, il produit et exporte divers produits dérivés du bois.

Rova Randria

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff